Au Népal, des infirmiers et infirmières venues assister à un atelier de formation de la FMH ont partagé, d’abord avec une certaine hésitation puis avec plus d’enthousiasme une fois la confiance établie, leurs expériences personnelles avec des patient·es présentant un trouble de la coagulation. Susan Cutter, bénéficiaire de la subvention de voyage de l’Hemophilia Alliance, qui était l’une des trois animatrices, remarque que la discussion a aidé les participant·es à mieux comprendre l’impact psychosocial des troubles de la coagulation sur la vie des patient·es.
Mme Cutter a commencé sa carrière de travailleuse sociale en plein épidémie de VIH aux États-Unis, et elle a trouvé la même résilience chez les patient·es du Népal, la même détermination à vivre une vie meilleure que chez celles et ceux de son pays d’origine. Pour beaucoup de participant·es, cela a été l’occasion de complètement découvrir le cheminement mental que suivent leurs patient·es, pour décider si et quand leur famille, leurs amis, leurs employeurs et leurs partenaires seront mis au courant de leur trouble de la coagulation et des difficultés qu’il peut entraîner.